Bandeau Division francophone - Groupe d'experts des Nations unies pour les noms géographiques.

Compte rendu

Compte rendu de la réunion de la Division francophone du GENUNG
Réunion tenue à New York
Le mercredi 22 avril 2004 à 9 h 15

Étaient présents :

Algérie :
M. ATOUHI Vice-président du GENUNG

Canada :
M. Benoît BOISVERT
Commission de toponymie du Québec
Informaticien

M. André LAPIERRE
Université d’Ottawa
Professeur

Mme Danielle TURCOTTE
Commission de toponymie du Québec
Directrice et secrétaire par intérim

France :
Mme Elisabeth CALVARIN
Institut géographique national
Expert auprès de la Commission de toponymie de l’IGN

M. Pierre PLANQUES
Institut géographique national
Président de la Division francophone

Madagascar :
Mme Nino RATOVOARISON

Se joint au groupe en cours de réunion :

Canada :
Mme Helen Kerfoot Présidente du GENUNG

Le président remercie les participants de leur présence; il souhaite la bienvenue à Monsieur ATOUHI, vice-président du GENUNG.

Adoption de l’ordre du jour

L’ordre du jour proposé est adopté, à savoir :

- problème du secrétariat de la division,

- examen des items apparaissant au programme de travail 2002-2007 de la Division francophone.

- Questions diverses.

Secrétariat de la division

Le poste, précédemment occupé par S.LEJEUNE, est à pourvoir.

D.TURCOTTE accepte de prendre cette charge, mais elle s’enquière des inconvénients que pourrait représenter la distance par rapport au président. Nous convenons que les moyens électroniques devraient faciliter les choses, et E.CALVARIN se propose d’aider D.TURCOTTE en cas de besoin pour pallier l’inconvénient évoqué.

Action 1 - Liste des membres (Nom, fonction, adresse, coordonnées)

Coordonnatrice : Danielle Turcotte

Le président nous informe qu’il n’y a rien à signaler.

À la rédaction du compte-rendu, la secrétaire ajoute la note suivante : « Une mise à jour sera assurée. »

Action 2 - Entretenir et compléter la liste des sites Web figurant sur le site de la Division.

Coordonnateur : André Lapierre

Au cours de l’année, Alain Vallières a communiqué avec Sylvie Lejeune et le suivi a été fait.

Action 4 – Bulletin d’information toponymique.

Coordonnatrice : Elisabeth Calvarin

Tous reconnaissent l’importance de maintenir cet organe de liaison de la communauté francophone. D. Turcotte s’assurera que les précédents bulletins sont tous consultables sur le site Web.

No 1 - Juillet 1999

No 2 - Décembre 2000

E. Calvarin vérifiera avec Eric Van Lauwe que la carte du monde francophone diffusée est à jour.

Nous convenons de préparer un bulletin faisant état des travaux avant la fin de septembre 2005, et il apparaît à tous incontournable de prévoir une diffusion aussi large que possible (prévenir A.LAARIBI, les membres de la division, etc., lors de la publication). En fait, s’assurer que le bulletin sera disponible enlignes et que tous les pays membres de la Division soient informés de sa mise en ligne, et contacter M. Laaribi pour la diffusion papier.

Action 6 – État des lieux concernant la situation des processus de gestion toponymique chez les pays membres.

Coordonnateur : Pierre Planques

La tâche est à faire.

Action 7 – Base de données des exonymes français.

Coordonnateurs : Henri Dorion et Danielle Turcotte

Danielle Turcotte précise que le projet va bon train. Deux missions ont eu lieu au cours de la dernière année. Henri Dorion et Danielle Turcotte se sont rendus à Paris au début de décembre 2003. Une séance de travail a eu lieu avec Sylvie Lejeune et Daniel Hazard. De plus, lors d’une rencontre tenue à la Délégation générale à la langue française et aux langues de France, les personnes présentes ont convenu de poursuivre les travaux associés à ce projet et de convenir d’une responsabilité partagée de la Commission de toponymie du Québec et la Commission nationale de toponymie. De plus, la directrice de la CTQ a fait connaître la condition suivante : Comme la CTQ met de ses ressources à la réalisation du projet, une préoccupation grand public devra être présente dans la diffusion des données.

Daniel Hazard, représentant la CNT, est venu en mission au Québec en mars 2004. Plusieurs séances de travail avec Henri Dorion, Benoît Boisvert, Marc Richard et Danielle Turcotte ont permis de définir les tables qui seront utilisées, d’épurer la table des entités et de convenir d’un ménage à faire dans le fichier d’Henri Dorion.

Le programme de la prochaine année sera principalement axé sur la saisie de données en vue d’enrichir le corpus. De plus, pour faciliter l’interrogation des données au grand public, une interface Web sera développée afin de permettre une plus large diffusion des données.

Finalement, un module de saisie et de validation, directement sur le Web, a été développé. Dorénavant, les personnes autorisées à faire de la saisie et de la validation de contenu pourront le faire en ligne grâce à un accès à l’aide d ‘un nom d’utilisateur et d’un mot de passe.

Action 8 – Mise au point de cours et de stages.

Coordonnateurs : H. Dorion, K.Attahi, M.H. Fofana

Un cours de formation est disponible, depuis peu, sur le site de la Commission de toponymie du Québec. Il s’agit d’une adaptation du cours donné par H.DORION à l’Université Laval, au Québec.

Le cours est disponible en ligne à l’adresse : www.toponymie.gouv.qc.ca en cliquant sur le bouton Outils.

L’action reste à poursuivre avec les coordonnateurs prévus.

E. Calvarin précise que le contenu du cours qu’elle donne à l’École Nationale des Sciences Géographiques (ENSG) pourrait sûrement être intégré.

M. Atouhi précise qu’il reconnaît le bien-fondé des cours sur le Web, mais il rappelle que des stages dans les pays d’Afrique ne coûtent pas si cher si on accueille le formateur. Il ne faudrait pas négliger la possibilité de maintenir ses stages.

D. Turcotte précise que le cours en ligne peut être vu comme une excellente formation de base à acquérir avant d’accueillir un formateur sur place. A également été évoquée l’action que pourrait prendre en charge un expert à la retraite, par exemple, Christian Bonnelly, concernant un groupe de discussion enseignants-étudiants.

Action 10 – Financement de certaines participations.

Coordonnateur : Pierre Planques

Un compte bancaire a été ouvert pour recevoir des fonds. L’aide de l’Agence intergouvernementale pour la francophonie a été sollicitée et obtenue (au moins sur le plan théorique). Le versement effectif des fonds correspondants à la mission de N.RATOVOARISSON à Prague, en septembre 2003, a été confirmé par l’Agence de la francophonie, mais n’a pas encore été effectué. Patience, patience ….P.PLANQUES reste sur l’affaire.

Action 11 – Organisation d’un séminaire sur le thème général « Toponymie et développement durable »

Coordonnateurs : H. Dorion, K.Attahi, M.H. Fofana

À poursuivre, sans changement.

Action 12 – Appui technique pour le développement de projets nationaux dans le cadre de programmes bilatéraux ou multilatéraux.

Rien n’a été fait faute de coordonnateur.

Action 13 – Relever, auprès des différents pays, les sources d’information pertinentes relatives à la toponymie (officielles, fiables, etc.) et comment y accéder.

Coordonnateurs : H. Dorion et Elisabeth Calvarin

À poursuivre, sans changement.

Action 14 – Appui à l’établissement d ‘une chaire de toponymie au Canada.

Coordonnateur : Pierre Planques

L’appui du président de la division P.PLANQUES est acquis, et pourra être sollicité, si besoin est.

Action 15 – Entretien du site Web de la Division.

Coordonnatrice : Danielle Turcotte

La mise à jour sera assurée par la Commission de toponymie du Québec. Toute demande d’ajout peut être signalée à la coordonnatrice.

Autres affaires

A.LAPIERRE fait état d’un travail qu’il effectue actuellement dans ses loisirs académiques sur les exonymes allemands et anglais de l’Hexagone. Il pourra être amené à contacter les membres français de la division sur ce projet. Les résultats préliminaires seront présentés à San Francisco en janvier 2005 et pourraient faire l’objet d’un article dans le Bulletin.

La question d’une réunion de la division francophone en 2005 est soulevée par P.PLANQUES.

Comte tenu du problème sous-jacent du financement des déplacements pour certains, le « monde francophone » est vaste, la solution de la visioconférence est évoquée.

Au final la question n’est pas tranchée, mais les participants ont tout de même énoncé leur préférence pour une rencontre in situ.

La séance est levée à 10h.